Zoom sur Yannick Ribeaut... photographe professionnel à Ivry-sur-Seine

EN GRAND ANGLE

Pourquoi êtes-vous devenu photographe ?
Passionné par le domaine de la photographie depuis longtemps, des résultats tels que des sélections lors de concours, publications, expositions et commandes ont été plutôt convaincants et assez encourageants dès le début pour poursuivre cette pratique.

Comment définiriez-vous votre travail en une phrase ?
La photographie, c'est avoir une vision parfois une perception qui va au-delà du visible. Porté par une nature résolument créative, la photographie, je l’emploie pour son impact soit dans l'illustration, la communication ou encore en photographie d'art.

Pouvez-vous partager une annecdote qui vous a marqué en tant que photographe ?
Chaque reportage donne lieu à son anecdote, elles sont tellement nombreuses et c'est aussi pour cela que le métier de photographe est si palpitant. Le cœur de ce métier est fait de rencontres, souvent avec des gens avec qui normalement on aurait eu peu de chance d'avoir des échanges, politiciens, stars, comédiens, musiciens, architectes, écrivains, sans oublier toutes les autres personnes avec qui j'ai pu partager des moments extraordinaires.

EN RAFALE

• Plutôt studio ou extérieur ? J'ai débuté la photographie avec le reportage avec du matériel mobile. Puis, je me suis mis à vraiment apprécier le travail d'une scène mais aussi des éclairages. Aujourd'hui, mon travail a évolué vers un partage équitable entre ces deux environnements de travail.
• Plutôt Couleur ou N&B ? Les 5 premières années de pratique 100% N&B argentique, les 5 années suivante 80% N&B, 20% couleur toujours en argentique et la tendance s'est inversée, ces dix dernières années 80% couleur, 20% N&B et à 95% digital.
• Plutôt Photoshop ou Lightroom ? Les deux.
• Plutôt Canon ou Nikon ? Plutôt Canon, mais aussi Hasselblad ou contax et Sinar pas seulement pour le plaisir d'utilisation mais surtout pour le résultat. Les choix s’opèrent en fonction des besoins.

EN PLAN RAPPROCHE

Si vous deviez partager une habitude de travail inavouable ?
L'obsession photographique.

Si vous deviez vous résumer en une devise ?
Avant de peindre il faut un fond blanc. Avant d'apprendre il faut désapprendre.

Si vous ne deviez garder qu’une seule photo de votre travail, laquelle serait-elle ?
J'ai fait le choix d'une photo plutôt symbolique, c'est une de mes premières images. Faite en 1992, lors d'un voyage en Afrique, ça a été pour moi un véritable choc, une révélation. Cette image m'a toujours suivi depuis, c'est donc qu'elle a son importance. La voici donc numérisé pour l'occasion.